Faire du bien aux autres ? Ok, mais pas n’importe comment !
Quand tu fais du bien aux autres, tu te fais du bien à toi-même : Quand tu donnes, en général, tu reçois en retour. Il faut apprendre à donner pour recevoir. Plus on se rend utile aux autres et plus on amène du sens à notre propre vie. Seulement, il faut faire attention à la manière dont on veut aider les autres.
Cessons de nous mentir : Nous faire croire que l’on fait les choses d’abord pour les autres est faux car l’être humain est ainsi fait : quand on fait plaisir aux autres, on se fait d’abord plaisir à nous-mêmes, quand on aide les autres : c’est nous qu’on aide.
C’est parfois inconscient mais quand on y réfléchit bien : c’est ce qui nous permet d’avoir une présence sociale, de remplir notre coeur de gratitude, de se sentir aimé, d’avoir de la reconnaissance même indirecte et de se dire que nous sommes de bonnes personnes et qu’on fait le bien !
Aider les autres est une bonne chose en soi et je t’encourage à continuer. Mais attention, à ne pas se mettre en position de “sauveur” – position qui consiste à se mettre dans la peau d’un super héros pour sauver une personne, la sauver d’une situation et intervenir dans sa vie pour lui résoudre ses problèmes.
LE TRIANGLE DE KARPMAN
Un des meilleurs moyens pour empoisonner sa vie sociale est de jouer un des rôles du triangle dramatique appelé également le triangle de Karpman.
C’est quoi le triangle de Karpman ? C’est un schéma établi par le psychologue américain, Stephen B. Karpman, spécialiste de l’analyse transactionnelle.
Connu également sous le nom de triangle dramatique, il représente les relations entre trois rôles d’un jeu psychologique dangereux : le persécuteur – le sauveur – la victime.

Le persécuteur/bourreau attaque, brime, humilie, donne des ordres et provoque la rancune. Il considère la victime comme inférieure.
Le sauveur ne peut s’empêcher d’aider : il étouffe, apporte une aide inefficace, crée la passivité par l’assistanat. Il considère aussi inconsciemment la victime comme inférieure et lui propose son aide pensant qu’elle n’est pas capable de résoudre ses problèmes seule.
La victime s’apitoie, attire, énerve, se positionne comme inférieure et cherche un sauveur ou un persécuteur pour conforter sa croyance.
Les relations toxiques sont au coeur du triangle de Karpman. Lorsque le triangle est en place, les individus passent d’un rôle à l’autre mais cela se solde quasiment tout le temps par de la souffrance.
Si toi aussi, tu es dans ce genre de relation personnelle ou professionnelle qui te coupe le souffle et/ou pompe toute ton énergie : c’est que tu dois être au coeur même du schéma sauveur – victime – persécuteur du triangle de Karpman.
Aider les autres en prenant d’abord soin de soi !
Pour en revenir à cette position de “sauveur”, aider les autres, je le répète, c’est bien.
Mais avoir cette posture met l’autre en position de victime ce qui laisse entendre qu’elle n’a pas les ressources nécessaires pour résoudre un problème et qu’elle est incapable.
Souvent, on pense plus aux autres qu’à soi : on cherche à résoudre les problèmes des autres alors qu’on n’a pas encore régler ses propres soucis ce qui peut évidemment nous porter préjudice sur le long terme.
Il faut s’aider soi-même avant d’envisager d’aider les autres. Toujours se payer en premier (comme dirait Robert T. Kiyosaki – Père riche, Père pauvre). J’entends par là, que si tu n’as pas pris le temps d’écouter tes propres besoins, que tu ne te sens pas apte et disponible à répondre à une demande de l’un de tes proches, il faut que tu apprennes à dire non dans certaines circonstances !
Il faut recharger sa propre batterie avant de vouloir recharger la batterie des autres.
Si tu veux aider et te rendre utile aux autres, commence par t’aider et te rendre utile à toi-même. Deviens la meilleure version de toi-même, excelle dans les domaines dans lesquels tu dois exceller, écoute tes propres besoins, fais-toi plaisir et à ce moment-là, tu pourras aider pleinement et réellement les autres sans te porter préjudice.
Car en étant d’abord bien avec toi-même, tu seras plus apte et plus disponible à répondre aux besoins des autres, et ce dans de meilleures conditions !
Ines Zivkovic, ZVK Coaching – le 23 octobre 2019
Très bonne approche.
Merci Isabelle ! 🙂
Excellent résumé, en faisant plusieurs formations j’ai pris conscience d’être dans ce triangle et une boucle infernal. J’y ai perdu des plumes et énormément d’énergie mais aujourd’hui je me suis “prise” en main et compris les messages de l’univers à travers cette expérience😅.
Merci Inès 👍
Merci pour ton retour Ilham !
Effectivement, si on veut changer quelque chose dans notre vie, il faut en avoir conscience. Si nous n’en avons pas conscience, cette chose nous contrôle. La prise de conscience de la situation est la première étape au changement et c’est que comme ça qu’on peut enfin, comme tu dis, se prendre en main !
Bravo pour ton courage et ta force d’avancer 🙂