Ces 4 principes secrets à connaître

Ces 4 principes secrets à connaître

 

Que dirais-tu d’arrêter d’être trop dure avec toi-même ?

Dans cet article, je vais te parler de 4 principes secrets du développement personnel pour te permettre de vivre mieux, te foutre la paix et évoluer dans ton épanouissement personnel sereinement.

Ces accords très populaires à passer avec toi-même, sont en quelque sorte un “code de conduite” permettant de percevoir le monde de façon plus équilibrée et sereine. Ils vont te permettre d’avancer et être épanouie. 

Les principes toltèques sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout d’une très grande puissance, fermes et déterminant pour avancer vers des objectifs plus sains et enfin te libérer de tes peurs et t’accepter comme tu es.

Les accords toltèques se basent sur la bienveillance, l’estime de soi, le respect et la persévérance.

LES 4 ACCORDS TOLTÈQUES

Les 4 accords toltèques, qu’est-ce que c’est ? 

Dans son livre, Don Miguel Ruiz rappelle le pouvoir du verbe sur le psychisme. La parole est un outil qui peut détruire ou construire.

Contrairement à ce que tu crois souvent, les mots ont du poids ! Il agissent sur la réalité : “Dites à un enfant qu’il est enrobé et il se sentira gros toute sa vie”.

Comme Tony Robbins disait, répétez-vous sans arrêt (pendant votre footing par exemple), “je suis le meilleur et inarrêtable” et que penses-tu qu’il se passera au bout d’un moment ? 

Les 4 “codes de conduite” sont des accords que tu vas passer avec toi-même pour briser toutes les croyances limitantes que tu possèdes. C’est à dire, toutes ces croyances qui déforment négativement la réalité.

Pour rappel, une croyance limitante, c’est une affirmation que tu crois vraie et qui t’empêche d’avancer. Exemple : “je n’y arriverais jamais, ce n’est pas fait pour moi”.

Les 4 accords toltèques vont t’apprendre à mettre de l’ordre dans toutes ces croyances et le but de ces accords est de te permettre d’adopter une différente manière de penser et de te comporter pour te libérer enfin de tes peurs, de ta souffrance et de ce qui te freine.

Sans plus attendre, nous allons voir de quoi il s’agit plus en détails :

LE PREMIER ACCORD : “QUE TA PAROLE SOIT IMPECCABLE”

 

Ce que ce premier accord toltèque veut te dire, c’est de bien t’exprimer et en toutes circonstances : ta parole ne doit être blessante, ni pour toi, ni pour les autres : elle est comme une épée à double tranchant, c’est à dire que les mots peuvent faire du bien (aimer, rigoler, réconforter) ou du mal (blesser, rendre triste).

Ta parole a un grand pouvoir créateur et si tu l’utilises mal, elle peut faire naître des émotions négatives. Il faut donc “choisir tes mots avec prudence car ils sont aussi puissant que des armes” – Florence Millot

Ne t’est-il jamais arrivé de t’emporter trop vite face à une personne qui s’est mal comporté vis-à-vis de toi ? De prononcer des paroles qui allait au-delà de ta pensée et que tu as regretter par la suite ? 

L’expression correspondant le plus à cet accord est “tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler”.

L’amour de soi et l’amour des autres

L’absence d’amour de soi ou des autres débouchent sur le manque de respect de sa propre personne sur différents plans : 

 

  • Sur le plan physique : je me néglige, je ne prends pas soin de mon apparence.
  • Sur le plan affectif : je me contente du minimum, lorsque mon partenaire me frustre, ne me respecte pas, une partie de moi-même murmure que je ne mérite pas mieux.
  • Sur le plan personnel : je ne me résous pas à me prendre en main. J’imagine n’avoir pas le droit au bonheur, et je m’arrange involontairement pour me construire une existence sans plaisir. Je ne prends pas soin des gens que j’apprécie et que je considère. Sans comprendre pourquoi, je stagne en permanence dans état dépressif inconscient et profond.
  • Sur le plan professionnel : je végète dans un travail sans intérêt, en me racontant que c’est toujours préférable à pole emploi ou le RSA. Malade, je ne m’arrête pas, estimant que je n’ai pas le droit de me ménager, de m’occuper de moi en me rapprochant de jour en jour du burn-out.

Ne pas s’aimer contraint à douter d’avoir réellement droit à l’existence.

“Vous pouvez évaluer le degré auquel votre parole est impeccable à la mesure de l’amour que vous avez pour vous-mêmes. L’intensité de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels à la qualité et à l’intégrité de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous êtes heureux et en paix” – Don Miguel Ruiz

Les paroles prononcées envers soi-même et/ou envers les autres reflètent l’amour qu’on a pour soi-même et/ou pour les autres de manière proportionnelle.

L’amour de soi apporte un état de bien-être, de joie de vivre, de respect, d’équilibre profond, d’estime de soi et de sentiment de sécurité. Cet amour envers soi-même créer la stabilité nécessaire pour rester fort devant l’adversité et de profiter de chaque jour avec beaucoup plus d’harmonie. 

Tu en as besoin pour créer une vie épanouissante sur le plan physique, affectif, personnel, professionnel, amoureux et autres. 

Parler sans jugement

La médisance est présente partout : sans s’en rendre compte, nous jugeons constamment les autres, que nous les connaissions ou pas. Peut-être pour avoir l’impression de se sentir soi-même un peu mieux…

Cependant médire est à double tranchant, car c’est aussi bien mauvais pour la personne qui reçoit le jugement que pour la personne qui l’émet. En d’autre termes, le mental est l’esclave de la négativité et du poison émotionnel à force de jugements et de comparaisons incessantes ! 

Si on peut être horrible avec les autres, la petite voix à l’intérieur de nous-même est souvent la pire juge : “je me trouve trop grosse”, “je suis moche”, “je suis bête”… autant de paroles que l’on peut facilement avoir envers soi et qui on un effet dévastateur.

Il faut arrêter de porter des jugements sur l’autre, et surtout commencer par arrêter de se juger soi-même, arrêter cette violence affligée à soi-même. La parole dois être impeccable vis-à-vis de l’autre et vis-à-vis de soi et cela commence par nos pensées. 

 

DEUXIÈME ACCORD : “QUOI QU’IL ARRIVE, N’EN FAIS PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE”

Le deuxième accord toltèque t’explique comment “activer ton bouclier mental à chaque fois qu’on te juge” – Florence Millot. Le bouclier mental sert à se protéger. Tu dois te détacher de tout ce qui te blesse et ne pas en faire une affaire personnelle. Si tu crois tout ce que les autres font et te disent est forcément vrai, alors tu prendras leurs paroles et leurs actes pour toi et tu seras condamné à souffrir.

Grâce à ce bouclier, tu apprendras à ne pas toujours être d’accord avec ce que tu les autres disent de toi et à ne plus être touchée par les paroles blessantes. Chacun croit ce qu’il veut, mais ton rôle à toi est de savoir ce qui est vrai à propos de toi. 

Chacun sa vision du monde

En PNL* (Programmation Neuro-Linguistique), on part du postulat où rien n’est vrai : personne n’a tort et personne n’a raison. C’est simplement un différend mode de perception. On pourrait parler ici de carte et de territoire : la carte, c’est ta réalité et le territoire, c’est là où toutes les réalités se rencontrent. Par rapport à nos expériences, chaque personne a sa propre carte du monde et perçoit la vie à sa façon. 

“Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres. Chacun porte son univers dans son coeur” – Conte du Moyen-Orient 

Le lâcher-prise

On entend souvent parler de lâcher-prise sans trop savoir ce que cela signifie réellement et comment lâcher-prise concrètement.

Le lâcher-prise, c’est un état psychologique visant à te détacher de l’envie de tout contrôler. L’être humain est ainsi fait : il veut avoir tout sous son contrôle car c’est ce qui nous donne un sentiment sécurisant, et le fait de ne pas pouvoir contrôler certains aspects de notre quotidien nous déstabilise et nous donne le sentiment d’être impuissant. A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre bien-être.

“Cessons de souhaiter que les choses soient exactement comme nous voulons qu’elles soient pour les recevoir exactement comme elles sont” – Daphne Rose Kingma

Lâcher-prise, c’est accepter ses limites, seulement pour lâcher prise, il faut dissocier deux choses fondamentales :

  1. La zone de contrainte : ce que tu ne peux pas contrôler 
  2. La zone d’influence : ce que tu peux contrôler

Lorsque tu réalises que tu ne peux changer ni les événements ni les autres et que tu peux seulement changer ta façon de les percevoir, tu es en plein dans le lâcher prise.

TROISIÈME ACCORD : “NE FAIS PAS DE SUPPOSITIONS”

L’être humain a pour habitude de se raconter des histoires constamment et à propos de tout. Faire des suppositions sur des choses dont on ne connaît pas tous les tenants et aboutissants nous laisse nous embarquer dans notre propore imagination.

Nous avons tellement besoin de comprendre tout ce qu’il se dit et se passe autour de nous que nous avons tendance à déformer la réalité et donc à l’inventer. Inventer des choses qui n’existent pas, faire des suppositions sur une opinion personnelle au lieu de se baser sur des faits.

Le troisième accord consiste à toujours chercher à savoir plutôt qu’à croire. En gros, déjouer la petite voix intérieure du scénario catastrophe. Chercher la vérité en se posant cette question : “est-ce que ce que je pense est la réalité ?”

En arrêtant de supposer, nous retrouvons notre lucidité et un certain apaisement. Toujours en PNL*, on pourrait parler de 3 filtres de langages qui constituent des biais de communication :

  • L’omission : l’action d’oublier ou négliger de faire, ou de dire ; l’action de ne pas intégrer un ou plusieurs éléments dans un énumération ou dans la description d’un ensemble ; le fait de passer sous silence.
  • La généralisation : l’action de négliger les détails. En psychologie sociale, c’est le fait de classer ses semblables en catégories plus ou moins stéréotypées. Exemple : “tous les hommes sont infidèles”.
  • La distorsion : déformation d’un objet, d’une situation, de la réalité par rapport à sa forme ou son objet original ou normal.

Sur qui et sur quoi nous supposons ? 

Les suppositions sont de la même famille que la médisance. On pourrait même dire que dans la plupart des cas, la médisance naît dans nos suppositions, et donc à force d’en faire, on finit par y croire. A force de croire que tout le monde pense comme nous, on finit par créer des faux scénarios des gens qui nous entoure.

Se libérer des suppositions

En évitant de rester dans sa tête et imaginer la réalité, la solution pour “ne pas faire de suppositions” est d’éviter la confusion en osant la relation directe avec autrui. Oser demander directement à l’autre d’éclaircir ses doutes, lui poser tout simplement des questions. Arrêter les auto-questions et les auto-réponses : monologues internes stériles.

QUATRIÈME ACCORD : “FAIS TOUJOURS DE TON MIEUX”

Le dernier accord toltèque qui est le pilier de ton changement, nous suggère de toujours s’impliquer dans tout ce que l’on fait en donnant le meilleur de nous-même. Fais de ton mieux avec ce que tu as dans le présent, avec les ressources que tu possèdes.

Au cours de notre vie, on ne cesse d’évoluer et d’apprendre. C’est en progressant pas à pas, en faisant toujours du mieux que nous pouvons, que nous arrivons à gagner en tranquillité. 

Pourquoi faire de son mieux ? 

Il faut comprendre que si tu fais toujours de ton mieux jour après jour, tu n’auras pas à t’en vouloir si parfois tu ne réussis pas quelque chose, tu n’auras pas de regrets. C’est cet accord qui te “permettra d’agir de façon durable en respectant les 3 autres, d’en faire des habitudes à chaque instant”. 

Comment faire de son mieux ? 

Chaque tâche, chaque action, chaque décision que tu réaliseras, tu devras donner le meilleur de toi-même, et surtout te focus sur le présent et être à 100% absorbée par ce que tu fais, et le faire de ton mieux.

A savoir que faire de son mieux varie en fonction de notre état physique, mental et/ou moral.

Faire de son mieux consiste à être dans l’action et si possible agir dans le plaisir (comment faire de son mieux si ce que l’on fait nous ennuie par avance ? Alors que si nous effectuons une tâche qui nous motive, qui nous fait plaisir, on va l’effectuer de son mieux…)

“Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustré” – Don Miguel Ruiz

Ne pas faire plus que “son mieux”

Attention, vouloir être parfaite est synonyme d’échec et c’est se rajouter de la pression inutilement. Alors que faire de son mieux nous maintient dans une dynamique de progrès constant. 

En conclusion, si tu passes ces 4 accords avec toi-même dès maintenant et que tu prends conscience que tu as le pouvoir de penser différemment, tu arriveras à une vie plus harmonieuse. On termine avec des mots de l’auteur : 

“Lorsque vous prendrez l’habitude de mettre en pratique ces nouveaux accords, votre mieux deviendra encore meilleur qu’il n’était” – Don Miguel Ruiz

*PNL (Programmation Neuro-Linguistique) est l’ensemble des processus visant à améliorer notre communication et notre comportement. C’est le panel d’outil principal qu’utilise le coach dans ses coachings. 

Cet article a été inspiré du livre “Les quatre accords toltèques” de Don Miguel Ruiz

Ines Zivkovic, ZVK Coaching – le 08 janvier 2020

 

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