Les pratiques du bonheur selon la psychologie positive

Les pratiques du bonheur selon la psychologie positive

Le bonheur, c’est quoi finalement ? 

Il est difficile de donner une définition du bonheur, puisqu’il s’agit d’un ressenti émotionnel très personnel.

Pour le commun des mortels, le bonheur est comme un trésor mystérieux à découvrir. La nouvelle ruée vers l’or.

Tout le monde est à la recherche du bonheur, on s’attend qu’il surgisse de nulle part, ou dans des possessions matérielles du quotidien, des choses de l’extérieur…

« Le bonheur et le malheur ne viennent que de nous-mêmes. » – Meng Tzu

La preuve en est, chacun à sa propre définition du bonheur. Pour certains c’est avoir l’homme/la femme de ses rêves et fonder une famille, pour d’autres c’est posséder des biens immobiliers et des voitures, pour d’autres, c’est avoir un enfant, le succès, le pouvoir, une vie paisible…

Voici une rapide histoire de la tradition soufi expliquant que « le bonheur ne se trouve pas à l’extérieur, mais à l’intérieur » :

Un soir, des gens regardaient Rabiya chercher quelque chose, dans la rue, devant sa cabane. Ils pensèrent ‘pauvre vieille femme’ et demandèrent : ‘Qu’est-ce qu’il y a ? Que cherches-tu?’
Elle dit : ‘J’ai perdu mon aiguille’.

Tout le monde se mit à chercher, malheureusement sans succès. À ce moment, quelqu’un demanda: ‘Rabiya, la rue est large et la nuit tombe, il fera bientôt noir et une aiguille est un tout petit objet, te souviens-tu où elle est tombée ?’

Rabiya répondit: ‘J’ai perdu l’aiguille à l’intérieur de la maison’.

Les gens s’offusquèrent: ‘Mais qu’est-ce qu’il t’arrive? Si l’aiguille est tombée à l’intérieur, pourquoi la cherches-tu à l’extérieur ?’

Elle de répondit : ‘Parce qu’ici à l’extérieur, il y a la lumière des lanternes. À l’intérieur de ma cabane, il n’y a pas de lumière.’

Quelqu’un répliqua : ‘Même si il y a plus de lumière ici dehors, comment faire pour retrouver une aiguille que tu n’as pas perdue par ici ? Est-ce que ça ne serait pas plus facile d’amener de la lumière à l’intérieur afin de retrouver l’aiguille là où tu l’as perdue ?’

Et Rabiya sourit.

‘Vous êtes tellement intelligents quand il s’agit des petites choses’, dit-elle. ‘Quand allez-vous utiliser votre intelligence pour votre vie intérieure ? Je vous ai tous vu chercher à l’extérieur, pourtant je sais très bien, par ma propre expérience, que ce que vous recherchez a en réalité été perdu à l’intérieur. Utilisez votre intelligence ! Pourquoi rechercher le bonheur à l’extérieur ? Vous n’allez pas me dire que c’est là que vous l’avez perdu.’

Tout le monde resta bouche bée, et Rabiya retourna dans sa maison.

 

Le bonheur est un choix, une façon de voir notre vie. Il se trouve non à l’extérieur, mais à l’intérieur de nous-même.

Cette façon de cultiver notre bonheur, la manière particulière de faire, voir, penser et de gérer ses émotions, s’apprend.

Des activités euphorisantes tirées de la psychologie positive contribuent à ce bonheur comme la méditation, apprendre à pardonner, capter le flow au quotidien (voir l’article sur le sujet ici), se fixer et poursuivre des objectifs de vie, pratiquer de l’activité physique, éviter de trop penser et de se comparer, et pleins d’autres. 

Je vais t’en présenter 3 tirées de la psychologie positive :

 

1/ Exprimer sa gratitude

Selon Sonja Lyubomirsky, spécialiste en psychologie positive, “exprimer sa gratitude est la stratégie par excellence pour atteindre le bonheur”. 

Exprimer ta gratitude favorise à augmenter ton niveau de bonheur considérablement, en te concentrant non pas sur ce qui ne va pas, mais sur toutes les choses positives de ta vie.

Le Dr. Christopher Peterson, professeur de psychologie à l’université du Michigan, (à l’origine de la psychologie positive avec Martin Seligman), avait pour habitude de faire pratiquer un exercice à ses étudiants :  La lettre de Gratitude.

Cet exercice consistait à rédiger une lettre pour quelqu’un qui compte ou a compté dans notre vie, pour lui exprimer notre reconnaissance. Sur plusieurs années, il tira la même conclusion. Cette pratique rendait ses élèves plus heureux et leur apportaient un sentiment de bien-être continu.

D’ailleurs, Robert Emmons affirmait que « la gratitude bloque les émotions toxiques comme l’envie, le ressentiment, le regret et la dépression qui peuvent détruire notre bonheur ». 


Exprimer sa reconnaissance nous évite de tomber en dépression, éloigne la solitude et renforce les liens sociaux.

 

2/ Renforcer les liens sociaux

Selon une étude de la Harvard Medical School, les bonnes relations nous rendent plus heureux et en meilleure santé.

Dans les « Blue Zone » (régions du monde où l’on vit le plus heureux), renforcer les liens sociaux est une des ingrédients du bonheur.

Attention cependant à s’assurer de la qualité des relations, plutôt qu’à la quantité. Il vaut donc mieux avoir quelques vrais amis plutôt qu’une multitude de connaissances.

La solitude peut-être toxique. Je m’explique, « les individus qui sont plus isolés que ce qu’ils aimeraient être sont moins heureux et leur santé décline. Ces personnes seules vivent moins longtemps et voient les capacités de leur cerveau baisser plus rapidement que celles ayant une vie sociale riche. » 

Être entourés nous permettrait de nous sentir mieux mais aussi d’avoir une meilleure santé.

 

3/ Chercher un sens et un but à sa vie

Il faut avoir une raison de vivre pour être pleinement heureux selon la thèse du psychiatre viennois Viktor Frankl, fondateur de la logothérapie et contemporain de Freud. Le vide existentiel est source d’angoisse et de dépression.

Avoir le sentiment de ne pas savoir pourquoi tu es ici, et ignorer quel est le sens de ta vie est des plus frustrant.

Pas d’inquiétude, pour trouver sa voie, il existe la nouvelle méthode tout droit venue d’Okinawa, Japon, appelée Ikigaï (« la raison d’être » ou encore « la raison de se lever le matin »).

Des méthodes et concepts existent pour rendre ta vie floue beaucoup plus claire.

La pratique du bonheur est un choix. Plus besoin de partir à sa recherche, il est en toi !

Pour cela, il suffit de prendre quelques activités tirées de la psychologie positive, et de les mettre en place dès maintenant. La plus importante ? Chercher un sens et un but à sa vie, et faire le métier qui nous donne du sens.

Comme tu le sais, je parle souvent de la méthode Ikigaï, méthode japonaise qui selon les japonais, considèrent que trouver son Ikigaï serait la clé du bonheur.

Alors si tu veux des pistes pour mettre le doigt sur le tien, c’est par ici :

As-tu toi aussi tes propres “pratiques du bonheur” que tu mets en place au quotidien ? As-tu trouvé ton Ikigaï 

Ines Zivkovic, ZVK Coaching, le 19 février 2020

 

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