Être une femme forte ne veut pas forcément dire être invincible, intouchable. Être une femme forte surtout, c’est avoir confiance en soi, en ses capacités, des objectifs et se donner les moyens de les réaliser. C’est aussi garder la tête haute, se tenir droite face aux épreuves, puiser dans ses ressources et avancer.
Alors voyons ensemble 7 clés pour devenir et être une femme forte malgré les épreuves
1. Se connaître pour gérer ses émotions et maîtriser sa vie
Se connaître est une des clés fondamentales pour être une femme forte, c’est la base.
Il y a plusieurs méthodes pour apprendre à se connaître :
- l’introspection : faire un bilan de sa vie, s’observer, observer ses réactions, ses émotions…
- passer à l’action sur des sujets qui nous intéressent
- les tests de personnalité : Luminaspark, Enneagramme…
- demander des feed-backs à l’entourage
Voici un extrait du livre “L’âme du monde” de Frédéric Lenoir au sujet de la connaissance de soi :
« Le début de la Libération passe par la connaissance de soi. C’est par une introspection, une fine observation de notre comportement, de nos réactions, de l’affleurement de nos émotions, que nous parvenons progressivement à nous connaître et à comprendre les causes profondes de nos actions.
Travailler sur nous-même, corriger nos réactions, modifier nos réflexes spontanés ou nos mauvaises habitudes demande effort et volonté.
Mais c’est le prix à payer pour gagner notre liberté intérieure. Car l’homme qui ne se connaît pas et comme un aveugle.
Il marche sans assurance et risque à tout instant de heurter un obstacle ou de s’égarer.
C’est pourquoi le commencement de la sagesse, c’est de tourner son regard vers soi-même et d’apprendre qui nous sommes,
Quels sont nos besoins, nos motivations, nos réactions,
Nos tolérances et répulsions, nos habitudes,
Nos addictions, nos émotions les plus fortes et quelles en sont les causes »
Quand on se connaît, on arrive à anticiper et à mettre de la conscience sur nos actes. C’est une vrai clé pour apprendre à gérer ses émotions et mieux maîtriser nos vies.
Je te conseille cet article dans lequel je présente 3 outils de développement personnel à intégrer dans ton quotidien.
2. Être bienveillante et sans jugement
Dans l’inconscient collectif, une femme forte est une femme qui s’impose, qui parle fort, qui peut même être agressive pour se faire entendre.
Mais la vérité est ailleurs.
Faire preuve d’agressivité, vouloir s’imposer coûte que coûte peut être le reflet d’un mal-être intérieur et parfois de mauvaise estime de soi…
Une femme forte n’a pas besoin de tout ça.
Elle a une bonne estime d’elle-même, elle connaît sa valeur et sait faire passer des messages calmement.
Parmi ses qualités, on retrouve la gentillesse (qualité souvent sous-estimée). Elle est bienveillante envers elle-même et envers les autres. Et aussi, elle ne juge pas, ni les autres, ni elle-même.
Pour te donner un exemple, comme tout le monde, il m’arrive de faire des erreurs. Et dans ces cas-là, plutôt que de m’en vouloir et de me parler mal (me dire que “je suis nulle et que je ne sers à rien”), je vais plutôt cultiver un dialogue intérieur positif avec moi-même. En analysant la situation et en me disant que si j’ai agis de cette façon, à ce moment-là, c’est que je pensais que c’était la meilleure solution à l’instant T. Et je fais en sorte d’agir différemment la prochaine fois.
La bienveillance, la gentillesse et le non-jugement permettent de vivre des relations équilibrées avec soi-même et avec les autres. Et c’est comme ça qu’une femme forte impose son style naturellement
“Élève tes mots, pas ta voix. C’est la pluie qui fait grandir les fleurs, pas le tonnerre.” – Rumi
3. Ne pas avoir peur… d’être soi-même
L’authenticité est une des clés pour s’assumer pleinement et être une femme forte !
Mais être authentique, qu’est-ce que ça implique ?
- être soi-même, que cela plaise ou non
- faire ce qui est bon pour soi
- assumer et prendre la responsabilité de ses choix
- partager sa vision du monde
- accepter d’être vulnérable et ne pas avoir peur de le montrer
Et ça ne veut pas forcément dire que tu dois te livrer publiquement, ou à ton entourage.
Être authentique, justement, c’est te respecter et faire ce que tu penses être bon pour toi.
Le principal, c’est de rester fidèle à tes valeurs et principes
…Alors ne passe pas trop de temps à essayer d’être quelqu’un d’autre, car tu finiras par croire que tu l’es vraiment et tu finiras par te perdre.
Au-delà de ça, si tu portes un masque tout le temps pour plaire aux autres, tu ne peux pas être alignée avec toi-même et ça peut être source de mal-être…
En plus, tu sais… peu importe qui tu es, tu auras toujours des personnes pour te critiquer
Pour t’aider à être en accord avec toi-même, tu peux écouter cet épisode de podcast
4. Transformer les épreuves en sagesse
Chaque épreuve que Dieu met sur notre chemin est en réalité un bienfait. C’est une sagesse pour qui veut bien le voir. Comme on dit :
“Ce qui ne te tue pas te rend plus fort”.
En effet, chaque épreuve est une opportunité pour se réformer, s’améliorer. C’est le moment de faire une pause, le moment de prendre du recul sur sa vie, sur la situation, analyser ce qui va et ce qui ne va pas… En donnant du sens aux épreuves, on reprend le contrôle. On ne subit plus.
Chaque épreuve et chaque échec est source d’apprentissage et de sagesse.
C’est l’occasion de se découvrir davantage, de découvrir un potentiel qu’on n’aurait pas imaginé.
Et cela peut être aussi l’occasion de changer des choses dans sa vie, même si on n’en a pas vraiment eu le choix parfois
Par exemple, traverser un burn-out est une épreuve douloureuse. Mais cette épreuve oblige à réfléchir au pourquoi et comment on a pu en arriver là. Et surtout, ça nous interroge sur la suite et comment rebondir !
On l’a vu également avec l’épisode du Covid, une épreuve qui nous a tous impactés. Combien de personnes se sont remises en question ? Que ce soit dans leur rapport au travail, à leurs relations ou même à leurs aspirations et à leurs rêves…
Au cœur de la difficulté se trouve l’opportunité
Et quand on décide de saisir l’opportunité, plutôt que de se placer en victime et de subir, on est une femme forte !
5. Reconnaître ses torts, accepter ses échecs
Qui n’a jamais fait d’erreur dans sa vie ? Qui n’a jamais connu d’échec ? Personne !
Et la manière dont on réagit face à nos torts, à nos échecs aura des conséquences différentes.
On peut les nier, les fuir ou les attribuer à d’autres, mais cela n’apportera que des conséquences négatives :
- Obstination à vouloir essayer encore et encore, sans rien changer
- Culpabilisation
- Regrets et remords
- Questionnement perpétuel à essayer de comprendre pourquoi ça n’a pas marché…
Alors que si on les reconnait, on peut en apprendre beaucoup.
On se pose à l’instant T, on analyse ce qu’il s’est passé, on y met de la conscience. Et on réfléchit à un plan d’action pour la suite !
Reconnaître ses torts et accepter ses échecs permet d’évoluer, d’apprendre et de cumuler de l’expérience.
La vie n’est pas une partie d’échecs. Tu ne seras donc jamais échec et mat. Quelle que soit la perte que tu subisses, tu pourras toujours rebondir.
Le vrai perdant de la vie, c’est celui qui s’immobilise et s’écrase à la suite d’un coup dur. Il continue alors de perdre.
En revanche, le « gagnant », c’est celui qui a décidé de profiter au maximum de « l’accident de parcours » subi. Même affligé par un deuil, il songera à faire l’inventaire des avantages qu’il peut en tirer :
Meilleure connaissance de lui-même
Plus grande compréhension de la souffrance des autres
Plus grande liberté
Meilleure acceptation de sa vulnérabilité
Prise de conscience qu’il n’a pas à être « parfait »
Compassion pour les erreurs des autres
Découverte de ses forces de guérison
Apprentissage de l’art de savoir « quitter ».
Si tu sais profiter de cette façon de ton épreuve, tu ressembleras à ce savant qui d’une erreur fait une grande découverte,
au peintre qui à partir d’une tache réussit un chef-d’œuvre, au musicien à qui un « faux » accord suggère le thème d’une symphonie »
— Jean de Monbourquette
6. Ne pas s’obstiner à être tout le temps “forte”
Une femme forte sait aussi lâcher prise. Une femme, comme un homme d’ailleurs, n’a pas à porter tous les problèmes sur son dos. Avoir le droit de se sentir triste, d’avoir des doutes, des moments où on se sent nulles. Le principal est de ne pas rester dans cet état trop longtemps.
C’est à ça qu’on reconnaît une femme forte.
Quoi qu’il arrive dans sa vie, elle reste déterminée à atteindre ses objectifs. Et elle demande de l’aide quand elle en a besoin.
Des fois, on s’entête à vouloir faire les choses seules, par fierté ou pour montrer qu’on est capable… Mais on finit par s’épuiser, sans pour autant atteindre le résultat attendu.
Se faire accompagner n’est pas un signe de faiblesse, au contraire.
7. Toujours faire de son mieux
Le livre “Les 4 accords toltèques” de Don Miguel Ruiz est une référence en matière de développement personnel.
Les 4 accords toltèques sont :
- Fais que ta parole soit impeccable.
- Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle.
- Ne fais pas de supposition.
- Fais toujours de ton mieux.
Le dernier accord est le pilier de ton changement ! Il suggère de toujours s’impliquer dans tout ce que l’on fait en donnant le meilleur de nous-même. Fais de ton mieux avec ce que tu as dans le présent, avec les ressources que tu possèdes.
Au cours de notre vie, on ne cesse d’évoluer et d’apprendre. C’est en progressant pas à pas, en faisant toujours du mieux que nous pouvons, que nous arrivons à gagner en tranquillité.
Pourquoi faire de son mieux ?
Il faut comprendre que si tu fais toujours de ton mieux jour après jour, tu n’auras pas à t’en vouloir si parfois, tu ne réussis pas quelque chose, tu n’auras pas de regrets. C’est cet accord qui te “permettra d’agir de façon durable en respectant les 3 autres, d’en faire des habitudes à chaque instant”.
Comment faire de son mieux ?
Chaque tâche, chaque action, chaque décision que tu réaliseras, tu devras donner le meilleur de toi-même, et surtout te concentrer sur le présent et être à 100% absorbée par ce que tu fais, et le faire de ton mieux.
A garder en tête : faire de son mieux varie en fonction de notre état physique, mental et/ou moral. Cela dépend aussi des moyens que l’on a à notre disposition.
Faire de son mieux consiste à être dans l’action et si possible agir dans le plaisir. Comment faire de son mieux si ce que l’on fait nous ennuie par avance ? Alors que si nous effectuons une tâche qui nous motive, qui nous fait plaisir, on va l’effectuer de son mieux…
“Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustré” – Don Miguel Ruiz
Donc, tu l’auras compris, d’après ces caractéristiques, une femme forte est loin d’être le portrait qu’on peut imaginer. Peut-être que tu t’es reconnue dans certains aspects ?
J’espère que cet article t’aura plu. N’hésite surtout pas à le partager et à me donner ton avis dans les commentaires. Je me ferai un plaisir de te répondre.
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Article rédigé par Samia Herrati